Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS sIpR0xEk. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : On craint que les expositions professionnelles dans certains métiers des soins infirmiers présentent des risques génésiques, mais il existe peu d'études sur ce sujet. Nous avons voulu déterminer si la progéniture d'une cohorte d'infirmières autorisées de la Colombie-Britannique (C. - B.), comparativement aux Britanno-Colombiennes en général, présentait des taux élevés d'anomalies congénitales, de mortinatalité, d'insuffisance de poids à la naissance ou de prématurité. Méthode : Nous avons maillé une cohorte d'infirmières autorisées de la C. - B. avec les dossiers de naissance et le registre de l'état de santé de cette province entre 1986 et 2000. La cohorte d'enfants d'infirmières autorisées comptait 23 222 naissances. Pour chaque résultat, nous avons calculé les rapports de cotes (RC) avec intervalles de confiance (IC) de 95% en comparant les taux dans la cohorte des infirmières aux taux dans la population générale, normalisés pour l'année de naissance. Résultats : A l'exception des anomalies chromosomiques, il y a eu moins d'anomalies que prévu dans chacune des catégories d'anomalies congénitales de la CIM-9. La prévalence globale des cas d'anomalies congénitales (avec au moins une anomalie) était significativement moins élevée dans la cohorte des infirmières autorisées (1567 cas observés c. 1846 cas attendus ; RC=0,84, IC 95%=0,78-0,90) que dans la population générale. L'insuffisance de poids à la naissance (1138 cas observés c. 1260 cas attendus ; RC=0,90, IC 95%=0,83-0,98) était aussi significativement moins élevée, tandis que la prévalence de la prématurité et de la mortinatalité n'était pas significativement différente de celle dans la population générale. Conclusion : La progéniture des infirmières autorisées en C. - B. a une prévalence plus faible d'anomalies congénitales et d'insuffisance de poids à la naissance que dans la population générale. D'autres études sont en cours pour déterminer si certaines sous-populations de la cohorte des infirmières autorisées sont à risque.
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