Titre :
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Risque reprotoxique masculin dans le secteur du bâtiment et travaux publics. (2010)
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Titre original:
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Male reprotoxic risk in the building-trade sector.
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Auteurs :
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P. BIZET ;
A. BOTTA ;
C. GEOFFROY-SIRAUDIN ;
C. METZLER-GUILLEMAIN ;
J. Perrin ;
I. SARI-MINODIER ;
Laboratoire de biologie de la reproduction. Cecos. Ap-Hm. La Conception. Marseille. FRA ;
Service hospitalo-universitaire de médecine et santé au travail. Faculté de médecine. Ap-Hm. La Timone. Marseille. FRA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Archives des maladies professionnelles et de l'environnement (vol. 71, n° 4, 2010)
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Pagination :
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660-667
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Homme
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Facteur risque
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Travaux publics
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Exposition professionnelle
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Chaleur
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Solvant
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Métal
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Ciment
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Tératogène
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Famille descendante
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Elément environnement
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Température
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS nGR0x88o. Diffusion soumise à autorisation]. But de l'étude. Un déclin des paramètres spermatiques au cours des dernières décennies est décrit dans la littérature et l'on suspecte l'existence d'un lien entre ce déclin et l'exposition des hommes à des agents reprotoxiques d'origine professionnelle et/ou environnementale. De nombreuses études épidémiologiques se sont penchées sur l'effet des expositions professionnelles sur la fertilité. Il s'avère que les salariés du bâtiment et des travaux publics (BTP) sont particulièrement exposés aux agents reprotoxiques. Cet article a pour objectif de faire la revue des substances ayant un impact négatif sur les paramètres spermatiques, la fertilité et la descendance des hommes employés dans le BTP. Résultats. Les principaux facteurs retrouvés dans ce secteur d'activité et susceptibles d'être impliqués dans l'altération de la qualité spermatique et/ou de la fertilité masculine sont les solvants (en particulier les éthers de glycol), les métaux (fumée de soudage, plomb), les hydrocarbures aromatiques polycycliques et la chaleur. Nous exposons ici, après un bref rappel de la physiologie de la spermatogenèse, les effets de ces différents facteurs sur la reproduction ainsi que leurs mécanismes d'action. Ces expositions professionnelles peuvent également avoir un retentissement sur la descendance des sujets avec un risque accru d'anomalies de fermeture du tube neural et de cancers (leucémies et tumeurs du système nerveux central). Conclusion. De ces données découlent des implications cliniques pour le médecin du travail et le médecin de la reproduction. En effet, environ 15% des couples consultent pour infertilité dans les pays occidentaux. Il est important de prendre en compte l'environnement professionnel dans l'exploration de leur infertilité. La collaboration entre les médecins de la reproduction et les médecins du travail est donc à développer.
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