Titre : | Rapport sur le botulisme d'origine aviaire et bovine |
Auteurs : | Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) (Maisons-Alfort, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris : AFSSA, 10/2002 |
Description : | 82p. / pdf, tabl., fig., graph., ill., ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Botulisme ; Intoxication alimentaire ; Animal ; Elevage ; Bactériologie ; Toxine ; Diagnostic ; Homme ; Epidémiologie descriptive ; Contamination ; Traitement ; Prévention santé ; Bovin ; Aliment ; Contagion ; Contamination aliment ; Réglementation ; Mesure risque |
Résumé : | Le botulisme chez les animaux à sang chaud est provoqué par l'action d'une toxine extrêmement puissante, la toxine botulique dont il existe 7 types antigéniques distincts (A à G). Le botulisme chez l'homme reste une toxi-infection alimentaire très rare en France se traduisant par l'apparition d'un nombre de foyers constants (moins d'une vingtaine par an) depuis plus de dix ans avec une nette prédominance du type toxinique B. Les sources alimentaires classiquement décrites comprennent des conserves familiales de légumes (champignons, aubergines, asperges), les saucisses et les jambons salés non cuits. Néanmoins, l'étude des sources alimentaires à l'origine des foyers français montre une évolution avec régression des sources classiquement connues et une augmentation relative de nouvelles sources (par exemple aliments commerciaux contenant des produits issus de la mer). Par ailleurs, le développement récent de cas de botulisme de type A et E où aucune source n'a pu être identifiée attire l'attention sur l'émergence de ces types chez l'homme. Le botulisme animal cliniquement déclaré reste rare. Des cas chez les bovins et les oiseaux d'élevage, de type C et D, sont régulièrement reconnus depuis la fin des années 80 notamment dans le Grand Ouest. L'apparition de cas de botulisme de type E en filière avicole date de 1997. Le risque d'apparition de botulisme humain à partir de sources avicole ou bovine reste globalement très faible en France. Néanmoins l'apparition des foyers récents dans d'autres pays comportant un nombre significatif de malades (plusieurs dizaines) et un taux de létalité élevé (plus de 5%) montre que l'estimation du risque doit tenir compte de l'évolution de la nature des sources associées à ces foyers récents. Dans ce cadre, les recommandations concernent, d'une part, l'amélioration du dépistage et de la caractérisation (toxinotypie) des foyers humains et animaux, d'autre part, le renforcement des mesures de surveillance et de contrôle à l'abattoir et dans les ateliers de production. Des recommandations concernant la communication et les recherches à conduire sont également proposées. |
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