Titre : | La médecine scolaire. |
Auteurs : | Gérard Gaudron, rapp. ; Martine Pinville, rapp. |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Assemblée Nationale, 11/2011 |
Collection : | Rapport d'information de l'Assemblée Nationale , num. 3968 |
Description : | 163p. pdf / ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Médecine scolaire ; Infirmier scolaire ; Rôle du professionnel ; Mission ; Elève ; Enfant ; Adolescent ; Examen santé ; Bilan santé ; Prévention santé ; Handicap ; Personne handicapée ; Intégration scolaire ; Protection enfant danger ; Contraception ; Grossesse adolescente ; Education santé ; Trouble apprentissage ; Enquête épidémiologique ; Démographie médicale ; Sousmédicalisation ; Effectif personnel ; Diminution ; Service santé scolaire ; Analyse problème ; Politique santé ; Recommandation ; Proposition ; France |
Résumé : | La médecine scolaire, qui compte 1 500 médecins et 7 500 infirmières, pour la plupart agents de la fonction publique, a la charge de suivre en France une population scolaire de 12 millions d'élèves. Considérant que son action se situe au confluent de trois thématiques essentielles pour l'avenir de notre société, l'enfance, la santé et l'école, le Comité d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée nationale a décidé d'engager une mission d'évaluation sur ce sujet et a demandé à cette fin l'assistance de la Cour des comptes, conformément à l'article 47-2 de la Constitution. Au vu des conclusions de l'évaluation rendue par la Cour des comptes, corroborées par leurs propres investigations, les rapporteurs ont constaté que la médecine scolaire, prenant acte de l'évolution du champ de la santé à l'école, avait su se mobiliser massivement pour permettre à l'éducation nationale de relever au cours de la décennie qui vient de s'écouler, deux grands défis : la scolarisation des enfants handicapés ou souffrant de maladie chronique et la détection des troubles du langage et de l'apprentissage. Toutefois, cette réussite, obtenue sans l'octroi de moyens supplémentaires, a nui à l'atteinte des objectifs officiellement assignés à la médecine scolaire, en particulier à la réalisation de bilans de santé systématiques en milieu scolaire. De plus, la mission parlementaire a mis en évidence que la profession de médecin scolaire était menacée par des perspectives démographiques défavorables et a relevé que les fonctions de pilotage de la médecine scolaire étaient assumées par un système trop centralisé qui ne donnait pas à celle-ci l'autonomie nécessaire et la capacité de s'adapter à la nature des enjeux de santé actuels. Face au constat que la situation dégradée dans laquelle la médecine scolaire est aujourd'hui trouve sa cause profonde dans les carences de la prévention sanitaire autour de l'enfant, les rapporteurs appellent à une rénovation du dispositif de médecine scolaire qui prenne appui sur une politique globale de renforcement de la prévention autour de l'enfant. |
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