Résumé :
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En accordant l'une de ses premières visites présidentielles aux personnels et patients du centre hospitalier de Dunkerque, Nicolas Sarkozy a lancé un signal fort en direction de l'Hôpital : non, les établissements de santé ne seront pas la cinquième roue du carrosse du quinquennat qui débute. Seulement voilà : les problèmes, récurrents, complexes du monde hospitalier ne vont pas se régler du jour au lendemain. Même si les réformes, issues d'Hôpital 2007, poursuivies dans le cadre du plan Hôpital 2012, sont sur la bonne voie : T2A, nouvelle gouvernance, territoires sanitaires, DMP, etc. Il reste tant à faire. Surtout, il reste à inventer une forme de viabilité économique qui conforterait à long terme la pérennité de l'Hôpital. Et qui permettrait de payer, peut-être, les heures supplémentaires.
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