Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS oSE5NR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif En tant que mesure de la situation socio-économique, le faible niveau d'études est positivement associé au risque d'accidents de santé. La présente étude avait pour but d'examiner la relation entre le niveau d'études et le risque de syndrome coronarien aigu non mortel. Méthodes En 2000 et 2001,1619 personnes choisies par tirage au sort dans plusieurs régions de Grèce ont été recrutées dans une étude cas-témoins ; 750 d'entre elles étaient des patients ayant un premier épisode de syndrome coronarien aigu et 869 étaient des témoins hospitalisés sans antécédents de maladie cardio-vasculaire. Les tendances des facteurs de risque cardio-vasculaire ont été examinées en fonction du nombre d'années d'études chez les cas et chez les témoins. Résultats Chez les patients comme chez les témoins, on a observé une relation entre le niveau d'études et la situation économique et professionnelle, le tabagisme, la sédentarité, la consommation d'alcool et la non-observance du traitement. Après ajustement sur ces facteurs de risque et d'autres facteurs de risque classiques ainsi que sur l'âge et le sexe, nous avons trouvé que, par rapport aux sujets ayant fait des études supérieures, le risque coronarien était augmenté de 82% (odds ratio (OR)=1,82 ; p
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