Résumé :
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Le 14 juin dernier intervenait la difficile signature entre le patronat (MEDEF) et seulement deux organisations syndicales de salariés, la CFDT et la CFTC, sur le protocole d'accord de la nouvelle convention d'assurance chômage qui a été officiellement adressé à Martine Aubry, en préalable à la convention, elle-même, le 19 juin. Le gouvernement doit se prononcer sur cet accord avant la fin du mois de juin, signataires et non signataires (la CGC qui a effectué un remarquable retournement politique, la CGT et Force Ouvrière) vont donc alimenter un débat déjà bien amorcé par le ministre, le parti socialiste et le parti communiste. Le Parlement interviendra enfin pour autoriser l'Unedic à affecter une partie de ses ressources à autre chose que l'indemnisation des chômeurs comme il l'a fait par le passé pour l'ARPE (processus de retraite anticipée en échange d'embauche) et les conventions de conversion. Ce sera le moment crucial pour le gouvernement qui devra convaincre sa plurielle majorité d'accepter le PARE (plan d'aide au retour à l'emploi) et les nouveaux contrats de travail de 18 mois à 5 ans. L'accord institue, en effet, de nouveaux changements. Désormais, ce ne sont plus les cotisations payées qui fonderont le droit à l'indemnisation, mais la signature entre l'UNEDIC et le demandeur d'emploi d'un plan d'aide au retour à l'emploi comprenant des droits et des devoirs.
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