Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST ek0R0xQ1. Diffusion soumise à autorisation]. Le fonctionnement et l'efficacité des urgences pédiatriques font actuellement l'objet d'interrogations dans de nombreux pays du Nord mais aussi du Sud, comme ceux du Maghreb. On parle volontiers d'urgences médicalement injustifiées devant l'afflux de patients porteurs d'affections bénignes et issus de familles socialement défavorisées. Dans les CHU et CHR de trois régions du Togo, on a comparé trois catégories de consultants âgés de moins de 5 ans : des enfants envoyés après un tri effectué par le personnel sanitaire aux "urgences de jour", ceux envoyés à la "consultation ordinaire", et des enfants amenés pendant la garde par leur famille (dans 92% des cas sans référence par un professionnel de santé) et vus aux "urgences de garde". La pathologie tropicale grave (neuropaludisme, paludisme, drépanocytose) concerne surtout les consultations d'urgence, dans lesquelles on note de forts taux d'hospitalisation (83% le jour, 67% pendant la garde) et une létalité de 3,4%. On ne peut donc pas parler ici de "fausses urgences", "ressenties" et "médicalement non justifiées", et le pédiatre superviseur de la recherche a estimé que le recours aux urgences de garde était justifié dans 75% des cas. (...)
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