Titre :
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Disparités régionales de la reconnaissance du mésothéliome de la plèvre comme maladie professionnelle en France (1986-1993). (1999)
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Titre original:
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Compensation of asbestos-induced pleural mesothelioma in France : regional differences (1986-1993).
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Auteurs :
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M. GOLDBERG ;
S. GOLDBERG ;
D. LUCE ;
Inserm Unité 88. Hôpital National de Saint-Maurice. Saint Maurice. FRA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 47, n° 5, 1999)
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Pagination :
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421-431
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Plèvre
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Maladie professionnelle
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Homme
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France
;
Europe
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Epidémiologie
;
Mortalité
;
Evaluation
;
Recommandation
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Appareil respiratoire [pathologie]
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Cancer
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 7GR0xK44. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Les expositions professionnelles à l'amiante sont responsables d'au moins 80% de tous les mésothéliomes dans les pays industrialisés. On observe en France d'importantes différences du taux de mésothéliomes reconnus comme maladie professionnelle selon les régions, sans qu'on puisse savoir si ces différences s'expliquent par une véritable différence de risque. L'objectif de ce travail est de quantifier ces différences régionales en relation avec les différences de niveau de risque. Méthodes : L'analyse a consisté à comparer, dans les 16 Caisses Régionales d'Assurance Maladie (CRAM), et pour la période 1986-1993, la mortalité dans la population générale par cancer primitif de la plèvre (CIM 163) pour les deux sexes réunis et parmi les hommes, et les mésothéliomes reconnus comme maladie professionnelle. On a calculé les nombres attendus de mésothéliomes reconnus dans chaque CRAM sous l'hypothèse où la répartition régionale des mésothéliomes reconnus est la même que celle des décès par mésothéliome, ainsi que le pourcentage de mésothéliomes reconnus par rapport aux décès et l'écart à la moyenne nationale sous deux hypothèses : "haute" et "réaliste", et la probabilité qu'un mésothéliome soit reconnu en prenant comme référence la "meilleure" CRAM. (...)
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