Résumé :
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La proposition de Ségolène Royal, ministre délégué chargé de l'enseignement scolaire, de mettre la "pilule du lendemain" (NorLevo) à disposition des collégiennes et lycéennes dans les infirmeries d'établissements, a suscité des réactions diverses dans l'opinion publique. Elle a entre autres mis en lumière, d'une part la nécessité de faire évoluer la contraception par rapport à la loi de 1967, et d'autre part le manque d'information des jeunes sur la sexualité et la contraception, mais aussi la nécessité de réformer les possibilités légales d'intervention pharmaceutique des infirmières scolaires, ce qui devrait être défini début janvier 2000.
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