Titre :
|
Capacité de diagnostic des maladies sexuellement transmissibles par les structures de santé de la ville de Ouagadougou. (1999)
|
Titre original:
|
Capability of health centres in Ouagadougou to diagnose STD's.
|
Auteurs :
|
B. SONDO ;
R. SOUDRE ;
J. TESTA ;
H. TIENDREBEOGO ;
C. TRAORE ;
Département de Santé Publique. Faculté des Sciences de la Santé. Ouagadougou. BFA
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 47, n° 4, 1999)
|
Pagination :
|
323-328
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
Maladie sexuellement transmissible
;
Profession santé
;
Evaluation des connaissances
;
Connaissance
;
Expérience professionnelle
;
Epidémiologie
;
Diagnostic
;
Evaluation
;
Homme
;
Burkina Faso
;
Afrique
;
Système santé
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST RlR0xGEY. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'une des difficultés de la prise en charge des maladies sexuellement transmissibles (MST) dans les pays en développement réside dans l'insuffisance quantitative et qualitative des moyens humains et matériels de diagnostic. Ce travail a été réalisé dans le but d'analyser, a) les connaissances des personnels de santé sur les MST prévalentes dans la ville de Ouagadougou et leur démarche clinique devant les présomptions de MST ; b) les capacités de diagnostic des MST par les laboratoires urbains. Méthode : L'étude a été menée dans tous les centres de soins et les laboratoires d'analyses médicales de la ville par un interrogatoire du personnel assurant la consultation des malades et du directeur du laboratoire. L'interrogatoire a été complété par une évaluation de l'équipement technique de la salle de consultation et des salles d'analyses médicales. Résultats : L'éventail des MST que le personnel était en mesure de citer était faible, limité aux maladies classiques. Devant un symptôme génito-urinaire, un personnel de santé sur cinq évoquait au plus deux diagnostics probables de MST. Des erreurs dans le diagnostic d'écoulement vaginal étaient significativement plus fréquentes chez le personnel paramédical que chez les médecins (p<0,01) ; de même, le nombre de diagnostics erronés d'écoulement urétral était plus important parmi les agents de santé du secteur privé que parmi ceux du public (p=0,04). (...)
|