Résumé :
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Droit au travail, au logement, à la culture, à la vie, à la mort, aux vacances, à la santé, à la dignité, à l'électricité... A quoi tient le succès actuel du "droit" invoqué tant par les responsables politiques que par la société civile, comme justification de revendications parfois contradictoires ? Où se situent ces droits dans la hiérarchie des normes ? Qu'ont-ils de fondamental ? Sont-ils concurrents ? La notion, les réflexions savantes et les contreverses politiques ne sont pas neuves. La nouveauté c'est l'inflation des demandes de droit (ou de droits) le souci concret de "l'accès aux droits" (avec le "droit aux droits"). On le voit, les sujets ne manquent pas... A s'inquiéter des "droits à", on se trouve nécessairement confronté à toutes les questions du social. Ce dossier ne peut, par conséquent, que proposer quelques points de vue et quelques éclairages sur ce thème éminemment compliqué. Situé au carrefour juridique et politique du privé, du social, du public, la revendication du "droit à" traduit, à n'en pas douter, de nouvelles exigences éthiques. Les mobilisations et les réalisations suscitées témoignent, en réponse, de la puissance du droit à innover et à s'inscrire dans une dynamique démocratique. Comme le souligne Michel Borgetto en ouverture de ce dossier ; "Le combat pour les libertés et plus de droits étant un combat sans fin, la problématique des droits à... a encore de beaux jours devant elle".
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