Titre :
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L'évaluation sociale du bilan bucco-dentaire : le BBD a-t-il atteint sa cible ?
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Auteurs :
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Catherine BANCHEREAU ;
Anne Doussin ;
Thierry Rochereau ;
Catherine Sermet
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Type de document :
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Ouvrage
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Editeur :
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Paris [FRA] : Centre de Recherche, d'Étude et de Documentation en Economie de la Santé (CREDES), 11/2002
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Collection :
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Série Résultats
, num. 1396
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ISBN :
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978-2-87812-300-5
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Description :
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140p. / fig., tabl., ann.
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Langues:
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Français
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Classement :
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ARCH/ (Ouvrages retirés des rayonnages. Conservation fonds historique de la bibliothèque)
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Mots-clés :
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Soins buccodentaires
;
Evaluation
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Accès soins
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Soins dentaires
;
Adolescent
;
Recours soins
;
Distance
;
PCS
;
Revenu
;
Motif consultation
;
Santé buccodentaire
;
Comportement santé
;
Chirurgien dentiste
;
Prévention santé
;
Méthodologie
;
Etude régionale
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France
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Rhône Alpes
;
Auvergne
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Résumé :
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En 1997, l'Assurance maladie, en accord avec les syndicats de chirurgiens-dentistes, a mis en place un dispositif de prévention dit " bilan bucco-dentaire " ou BBD à destination des adolescents. Le BBD propose chaque année, de 15 à 18 ans, un examen de prévention gratuit et, si nécessaire, des soins consécutifs payants mais remboursés à 100 %. L'objectif est de faciliter l'accès aux soins dentaires des adolescents et d'instaurer des réflexes de recours préventif en matière de santé bucco-dentaire. La Cnamts a confié au Credes l'évaluation sociale du BBD. L'enquête réalisée sur le terrain par Taylor Nelson Sofres vise à répondre à deux questions : Quelles sont les populations qui ont été atteintes par le BBD ? Le BBD a-t-il été bien perçu et compris par les familles ? Dans les régions Rhône-Alpes et Auvergne choisies pour notre évaluation, le bilan bucco-dentaire a un impact limité avec en moyenne un adolescent sur six participants la première année. Il a un effet positif, facilitant le recours aux soins préventifs d'adolescents issus de familles ayant des revenus faibles. En revanche, il n'a pas conduit chez le dentiste les adolescents des familles socialement les plus en difficulté et les adolescents touchés sont plus souvent ceux qui sont déjà sensibilisés à l'importance du suivi dentaire. La nécessité de l'avance de frais pour les soins ainsi que la durée de trajet entre le domicile et le cabinet du chirurgien-dentiste freinent la participation de certaines familles. Le dispositif reçoit un bon accueil, mais les modalités de prise en charge complexes sont mal comprises.
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