Résumé :
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De PSA à Aventis en passant par Air France, les grands groupes se lancent dans la médecine préventive et sensibilisent leur personnel aux problèmes de santé (conseils de nutrition, stress, migraines, alcoolisme...). Les motivations des entreprises sont multiples. La plus évidente est la recherche d'une meilleure productivité à travers notamment la réduction de l'absentéisme. Mais c'est aussi le moyen pour les entreprises de prévenir les risques professionnels et d'exercer leur nouvelle responsabilité sociale. Sécurité sociale et professionnels de la santé trouvent leur compte dans ces démarches individuelles d'entreprises et de nombreux partenariats se nouent (PSA a lancé en mai 1999 son programme Noémie contre la migraine avec la laboratoire GSK, Air France a obtenu le soutien de l'hôpital Saint-Antoine et de l'Inserm pour son école du dos...). Cependant, gare aux dérives ! Pour être efficaces, les actions de santé publique exigent du temps et de la rigueur et les entreprises n'ont pas toujours les moyens de réflexion et de suivi nécessaires. De plus, des questions d'éthique peuvent se poser lors du choix des intervenants extérieurs par exemple ou au moment de l'embauche d'un salarié.
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