Résumé :
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Depuis l'heure de sa première description, le syndrome de Gougerot-Sjogren primitif ne cesse d'être l'objet de questions autour de ses limites nosographiques. Pathologie polyviscérale complexe, il constitue un modèle d'auto-immunité pour lequel les études sémiologiques n'ont que récemment reconnu l'existence de troubles psychiques associés. L'histoire d'Anna est celle d'une jeune fille atteinte d'un SGS primitif qui vient illustrer l'ouverture possible d'interfaces théoriques sur la problématique identitaire du Soi et du non Soi, entre psychiatrie et immunologie, amenant ainsi peut-être à renouveler les théories du narcissisme.
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