Titre :
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Étude du sommeil et de la vigilance chez 239 médecins à activité de garde nocturne dans le Finistère depuis la mise en place du repos de sécurité. (2010)
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Titre original:
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Study of sleep and vigilance in 239 physicians working at night in the French department of Finistère since work regulation on safety rest has been set up.
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Auteurs :
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B. LODDE ;
J.D. Dewitte ;
S. ESNAULT-LAVANDIER ;
G. FERREC ;
P.Y. GOURHANNIC ;
E. L'HER
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Archives des maladies professionnelles et de l'environnement (vol. 71, n° 4, 2010)
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Pagination :
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607-618
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Sommeil
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Vigilance
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Travail nocturne
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Médecin
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Profession santé
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Questionnaire
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Finistère
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Durée travail
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Homme
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Réglementation
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Bretagne
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France
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Europe
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Garde
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 88pR0x9H. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif du travail. Dans le but d'objectiver un éventuel impact des gardes sur le sommeil et la vigilance des médecins soumis à une telle organisation de travail, nous avons voulu décrire les caractéristiques d'une population de confrères où les repos de sécurité sont diversement appliqués. Méthode. Par l'intermédiaire d'un questionnaire, nous avons effectué une étude descriptive transversale, observationnelle et multicentrique auprès de 239 médecins tirés au sort dans le Finistère. Celle-ci s'est déroulée en 2003. Résultats. Une dette de récupération à l'origine d'une fatigue particulièrement marquée le lendemain et le surlendemain d'une garde (chez 85% de la population interrogée), des troubles de vigilance et de surcroît une irritabilité (53%), une nervosité et des difficultés de concentration (47%) ont été retrouvés de façon significative dans cette population. Notre travail a également mis en évidence une satisfaction significative des acteurs ayant appliqué un repos le lendemain d'une garde. Ces derniers affirmant que leurs conditions de travail se sont améliorées. Conclusion. Si le repos de sécurité est une réponse nécessaire à un réel problème, il n'est probablement pas suffisant. Une réflexion quant à une meilleure organisation de la permanence des soins reste donc plus que jamais d'actualité.
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