Titre : | Le professionnel de santé publique face à la perception des populations du risque sanitaire lié à l'environnement. |
Auteurs : | Séverine Deguen, coor. ; Eve GALLACIER, coor. ; Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2007 |
Description : | 34p. |
Langues: | Français |
Classement : | OE07/ (MEMOIRE ENSP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Profession santé ; Gestion risque ; Risque ; Mesure risque ; Population ; Environnement ; Représentation ; Pollution atmosphérique ; Analyse air ; Qualité vie ; Communication ; Formation ; Amélioration ; France |
Résumé : | Considérées jadis comme un signe de prospérité, les fumées industrielles sont aujourd'hui pointées du doigt par les populations, qui voient en elles la cause principale de la pollution atmosphérique et par voie de conséquence la responsabilité du développement de certaines pathologies, en particulier respiratoires. Les études scientifiques montrent que ces rejets ont fortement diminué quantitativement, contrairement à ceux émis en totalité par les gaz d'échappement. Il n'en demeure pas moins que la perception des populations du risque sanitaire lié à l'environnement s'inscrit dans un cadre complexe, polymorphe, générant à la fois des interrogations mais aussi des difficultés d'appréhension pour les professionnels de santé publique. C'est autour de quatre axes que notre groupe a choisi d'appréhender cette problématique à savoir : Existe-t-il un décalage entre la perception du risque et le risque ? Quelles sont les manifestations et les causes du décalage ? Quels sont les dispositifs existants en matière de qualité de l'air ? Quelles propositions peuvent être formulées ? Les entretiens et investigations menés auprès d'acteurs de santé publique mettent en évidence tout d'abord qu'il existe un décalage important entre la perception du risque et le risque. Ce décalage est d'appréciation sensorielle mais aussi le fruit d'une construction sociale. Cet écart s'explique notamment par les origines socioculturelles, géographiques et environnementales. En outre, les informations relatives à la qualité de l'air sont disponibles pour la population même si le problème réside dans la compréhension et l'appropriation de ces mêmes informations. Indiscutablement, les médias jouent un rôle majeur dans la communication des informations notamment en situation de pics de pollution. Leur influence peut être à l'origine des modifications de perception de la population. Ce décalage apparaît d'autant plus paradoxal qu'il existe de nombreux dispositifs de lutte contre la pollution de l'air. Les textes en faveur de la politique environnementale abondent, les acteurs impliqués sont multiples. Toutefois les difficultés d'une cohérence globale, d'une concertation constructive et le manque d'incitation à la mise en uvre des outils, a certes laissé un champ d'action important aux associations, mais impose aujourd'hui une réflexion sur la mise en uvre d'actions visant à réduire le décalage entre " perception du risque " et " risque ". Ainsi trois domaines d'améliorations nous semblent fondamentaux et peuvent être résumés par la triade " Communication-Education-Formation ". D'une manière générale l'information doit autant porter sur les recommandations en cas de pics que sur les mesures prises visant à réduire les rejets. Aussi l'information doit-elle permettre une plus grande responsabilisation individuelle ainsi qu'une modification des comportements en faveur de l'environnement. Ensuite, il est primordial de sensibiliser les élèves à l'environnement et à la démarche d'éco citoyenneté. Il est nécessaire de concilier et de développer des travaux de type " Ecole et Nature ". Il est opportun de favoriser la transversalité au sein des grandes écoles, comme il semble pertinent d'adapter, d'orienter et de développer les formations des professionnels de santé. Enfin, une gouvernance rénovée de la politique de rénovation de la qualité de l'air viendrait conforter ces propositions. Face à une dégradation croissante de notre milieu de vie, il y a urgence à préserver notre environnement. Ce constat est unanime mais la difficulté réside dans l'appréciation de la qualité de l'air à l'échelle d'une population insuffisamment sensibilisée. (R.A.) |
Diplôme : | Memoire ENSP de Module Interprofessionnel (MIP) |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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053133 | OE07/0123 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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