Résumé :
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Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont diagnostiquées en France par les médecins libéraux (médecins généralistes, gynécologues, dermato-vénérologues et urologues), et par les médecins du secteur public (consultations hospitalières, dispensaires antivénériens, centres de planning familiaux. Du fait de la multiplicitBe des acteurs, plusieurs systèmes de surveillance des MST ont été mis en place depuis 1985, dont un réseau de surveillance de la gonococcie reposant sur les données de laboratoire (RENAGO) et un système de notification hebdomadaire des urétrites masculines reposant sur un réseau de médecins généralistes (Sentinelles). Une recrudescence des gonococcies a été observée en 1998 par le réseau RENAGO, principalement en Ile-de-France. L'objectif de l'étude présentée dans cet article est de confirmer cette recrudescence, en analysant les tendances récentes de RENAGO en 1999 et 2000 et en les confrontant avec les autres sources d'informations disponibles en France. Cette augmentation s'inscrit dans un contexte d'apparition de foyers de cas groupés de syphilis en Europe, dans des pays où cette maladie avait quasiment disparu. (adapté du texte).
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