Résumé :
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En contrepoint aux deux dossiers publiés récemment par Travail et Emploi sur les 35 heures, cet article propose un regard gestionnaire sur la réduction du temps de travail. A partir de travaux monographiques menés dans sept entreprises appliquant depuis une année au moins un accord Robien, les auteurs mettent en évidence certains constats dérengeants et formulent des propositions. La réduction du temps de travail est l'occasion de changements dans l'organisation qui n'ont pas partout le même potentiel d'amélioration de la compétitivité. Il importe de prendre en compte le positionnement des entreprises sur leur marché et leur dynamique de croissance. Par ailleurs, les indicateurs de gestion traditionnels introduisent des distorsions, souvent défavorables, dans la mesure des effets économiques de la réduction du temps de travail. Enfin, l'article souligne la position difficile de la hiérarchie intermédiaire, responsable sur le terrain des réorganisations liées à la réduction du temps de travail, et la nécessité de l'aider à concilier les dimensions économiques et sociales de l'exercice.
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