Résumé :
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La construction communautaire a d'abord été essentiellement économique, les Etats membres conservant toutes leurs compétences en matière sociale. Pour autant, au-delà des différences encore bien réelles selon les pays, la notion d'identité sociale européenne apparaît pertinente. Marie-José Fleury retrace ici les progrès intervenus depuis 1957 dans l'édification d'un espace social européen, à travers l'Acte unique et les traités de Maastricht et d'Amsterdam. Le conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, a défini de nouveaux objectifs concernant notamment l'emploi et la lutte contre l'exclusion sociale, la mise en oeuvre des politiques afférentes s'appuyant sur de nombreux outils. L'élargissement prochain de l'Union de même que la mondialisation constituent des défis supplémentaires pour l'Europe sociale et rendent plus nécessaire encore son approfondissement.
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