Résumé :
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Depuis le début de l'épidémie de SIDA, l'origine du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) a donné lieu à d'abondantes spéculations aussi bien dans la littérature scientifique que dans la presse grand public. Une de ces théories, avancée pour la première fois il y a une dizaine d'années, était que le VIH avait été à l'origine propagé par contamination d'une souche expérimentale de virus poliomyélitique de type 1 atténué servant à la préparation du vaccin buccal, baptisé CHAT, développée à l'Institut Wistar de Philadelphie et produite uniquement à Wistar et Recherche et industrie thérapeutiques (RIT), Belgique. Les nouvelles constatations présentées lors de la réunion de la Royal Society correspondent aux données épidémiologiques, biologiques et virologiques dont on disposait déjà et qui démentent formellement l'hypothèse sur l'origine du SIDA qui a été avancée. Les rumeurs reliant l'utilisation de vaccins à des manifestations indésirables, mais plus particulièrement au SIDA, peuvent porter un préjudice grave aux programmes de vaccination. (adapté du texte).
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