Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 3I4R0xP5. Diffusion soumise à autorisation]. Une étude antérieure, à Hafizabad (Pakistan), avait établi une forte prévalence des anticorps contre l'hépatite C en relation avec des traitements par voie parentérale. A la suite de rapports faisant état de décès fréquents chez les adultes, associés à des ictères et à des affections hépatiques chroniques dans une communauté périurbaine de Karachi, une enquête a été menée sur le lien entre les hépatites et les injections, les raisons de leur fréquence d'administration aux patients et la manière de les pratiquer. A la sortie de 18 dispensaires, 203 patients âgés d'au moins 20 ans ont été interrogés ; des échantillons sériques ont aussi été prélevés lorsque les sujets étaient consentants. Les praticiens ont également été interrogés et l'on a observé, dans chaque dispensaire, comment trois injections consécutives étaient effectuées. On a obtenu 135 échantillons de sérum (67% des patients) ; 59 (44%) présentaient des anticorps dirigés contre le virus de l'hépatite C et 26 (19%) contre l'antigène capsidique du virus de l'hépatite B. On a associé l'hépatite C à une exposition croissante aux injections en 1994 (rapport de prévalences=6,5 ; X2 pour la tendance linéaire p=0,002) par rapport à 1989-1993 (rapport de prévalences=2,4 ; X2 pour la tendance linéaire p=0,048). Quarante-trois des 85 femmes (51%) et 16 des 50 hommes (32%) étaient infectés par le VHC (rapport de prévalences=1,6 ; p=0,05). (...)
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