Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST ndR0x5Um. Diffusion soumise à autorisation]. De nombreux travaux de recherche sur la médecine parallèle cherchent à expliquer pourquoi les gens ont recours à des pratiques que la médecine offcielle sejettent pour cause d'inefficaclté : c'est ce que l'on désigne par médecine douce rejetée, Toutefois, pour érudier un échantillon suffisamment représentatif au plan statistique, de nombreuses études incluent certains soins de santé parallèles comme ceux de la chiropraxie ou de l'acupuncture que la plupart des médecins considèrent comme efficaces dans des cas limités : c'est ce que l'on désigne par médecine douce acceptée. L'Enquête nationale sur la santé de la population de 1994-1995 montre que les Canadiens qui font appel à des praticiens de la médecine douce rejetée par la médecine officielle en comparaison avec les Canadiens qui ont recours à la médecine douce acceptée disposent des mêmes revenus financiers, sont plus instruits, souffrent d'un peu moins de maladies chroniques et en général prennent légèrement mieux soin de leur santé. Pour les deux groupes, les soins de la médecine parallèle ne remplacent pas les soins de la médecine officielle mais les complètent. Deux grandes différences apparaissent : ce n'est pas une légère majorité mais deux fois plus de femmes que d'hommes qui recourent a ces soins, et l'usage est le plus répandu au Québec par opposition à l'ouest du Canada.
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