Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST i3IlR0xv. Diffusion soumise à autorisation]. Les taux de mortalité maternelle sont un indicateur important de retard tant à l'intérieur d'un pays qu'entre pays en développement et pays développés. Plus de 99% des 585 000 décès maternels (estimation annuelle mondiale) se produisent dans les pays en développement ; on rapporte qu'en Afrique subsaharienne une femme enceinte a 75 fois plus de chances de mourir par suite de sa grossesse qu'une européenne (exception faite de l'Europe de l'Est) ou qu'une américaine. Réduire la mortalité maternelle est par conséquent un objectif hautement prioritaire du programme d'action sanitaire international. Cependant, parce que la mesure de la mortalité maternelle est une opération complexe, on ne dispose pas en général d'estimations fiables concernant l'ampleur de ce problème, et les progrès sont difficiles à évaluer. L'enquête sur la mortalité des femmes en âge de procréer, qui recense et étudie les causes de tous les décès de femmes en âge de procréer, constitue, en l'absence de registres d'état civil, la meilleure solution de remplacement. En Gambie, la mortalité maternelle est très importante en milieu rural. Les études effectuées dans la zone de surveillance démographique et sanitaire de Farafenni dans les années 80 ont rapporté des taux de mortalité maternelle supérieurs à 1000 pour 100 000 naissances vivantes. (...)
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