Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST xj93xR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Au cours des dix dernières années, on a mieux pris conscience de l'importance et des conséquences d'une mauvaise santé génésique. Malgré les progrès enregistrés dans le programme d'action, un certain nombre de chercheurs estiment que la santé de la femme et la santé génésique n'ont pas des définitions claires et des méthodes d'évaluation rigoureuses. Une façon d'aller de l'avant consiste à mettre au point et à tester des outils destinés aux enquêtes par entretiens et permettant d'estimer la prévalence de la morbidité génésique. Dans la première partie de cet article, on passe en revue certaines approches utilisées dans le passé pour estimer la prévalence d'une série de pathologies par le biais d'enquêtes par entretiens menées à domicile ou dans les communautés, dans les pays développés et dans les pays en développement. Pour un large éventail de pathologies, la validité des résultats a été directement estimée en comparant la morbidité auto-évaluée par les patientes (par ex. au cours d'entretiens) aux critères extérieurs de la morbidité observée ou mesurée (par ex. à l'occasion d'examens cliniques, de diagnostics de laboratoire ou de vérifications croisées avec les dossiers médicaux). La plupart des études qui se basent sur la morbidité signalée par les patientes pour établir la prévalence ne comportent aucun élément de validation, ni n'évaluent de façon critique les résultats obtenus. (...)
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