Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG wQIR0x0f. Diffusion soumise à autorisation]. La croissance des dépenses de santé, qui est légitime si elle résulte de choix collectifs délibérés en faveur de la santé, ne l'est plus si elle traduit la dynamique propre d'un système de soins qui - bénéficiant de rentes informationnelles et d'une demande solvabilisée - poursuivait une logique dictée par l'offre. Face à ce constat, les réformes françaises de 1996 ont esquissé plusieurs réponses. En premier lieu, le montant des dépenses d'assurance maladie est maintenant voté chaque année par le parlement. En second lieu, les réformes visent à permettre une meilleure régulation du système de soins. Après une présentation des réformes françaises initiées en 1996, ce papier traitera donc de leur mise en oeuvre, et de ce qui peut être dit de leurs succès et limites à ce jour (et de leurs apports potentiels à plus long terme). (tiré R.A.).
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