Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES R0xixI1W. Diffusion soumise à autorisation]. En 1996, parmi les personnes actives et ayant travaillé au moins un mois, 1 305 000 vivaient dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Avoir connu une période de chômage augmente fortement le risque de pauvreté, mais l'exercice continu d'une activité ne met pas à l'abri de la pauvreté : les deux tiers des "travailleurs pauvres" ont occupé un emploi, salarié ou indépendant, toute l'année. Parmi les salariés ayant travaillé continûment, le risque de pauvreté est sensiblement accrû quand l'emploi est à durée déterminé ou correspond à un emploi aidé, ce qui est le cas de nombreux jeunes. Le temps partiel a également un impact sur le risque de pauvreté et concerne un quart des "travailleurs pauvres". La pauvreté d'un travailleur dépend à la fois de son revenu d'activité personnel et de sa situation familiale. Trois quarts des travailleurs pauvres gagnent moins de 42 000 francs par an. Plus de la moitié vivent seuls ou dans des familles où ils sont l'unique apporteur de ressources. Les prestations sociales représentent plus du tiers du revenu du ménage de ces travailleurs.
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