Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INPES JR0x7kp9. Diffusion soumise à autorisation]. Le but de cette étude était d'examiner l'efficacité de différents types d'annonces médias pour inciter des fumeurs de statut socio-économique (SSE) modeste à utiliser les lignes téléphoniques d'aide à l'arrêt du tabac (quitlines). L'étude a porté sur la totalité des 33 719 appels reçus à la quitline de l'état de Victoria, Australie sur une période de deux ans. Des régressions binomiales négatives ont permis d'examiner la relation entre les niveaux hebdomadaires d'exposition à différents types de publicités anti-tabac et les appels à la quitline, après ajustement pour les covariables. Des termes d'interaction ont été ajoutés afin de déterminer si les relations différaient par SSE. Au total, les fumeurs ont été exposés 88,39 fois aux annonces anti-tabac au cours de la période de 2 ans, selon les estimations de points d'audience. C'est l'exposition aux annonces à plus forte charge émotionnelle qui avait la plus forte association avec les appels à la quitline, avec une augmentation des taux d'appel de 13% pour chaque exposition à une annonce supplémentaires par semaine (pour 100 points, rate ratio=1,132, P=0,001). Dans l'ensemble, les augmentations les plus importantes dans les appels aux Quitlines au sein de populations de SSE faible ont été observées lors de la diffusion d'annonces narratives à charge émotionnelle par rapport à la diffusion d'autres types d'annonces, et cet avantage n'a pas été aussi fort parmi les groupes de SSE élevé. la diffusion de campagnes anti-tabac à caractère narratif et à forte charge émotionnelle peut contribuer à réduire, mais pas à éliminer, les disparités socio-économiques dans les appels aux lignes d'aide en maximisant les réponses des fumeurs faible SSE.
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