Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INPES 8R0xlI9B. Diffusion soumise à autorisation]. L'objectif de cette étude était d'évaluer dans quelle mesure l'intensité et le moment de la diffusion d'une campagne télévisée de prévention du tabagisme soulignant les effets néfastes pour la santé influaient sur les tentatives d'arrêt. Les auteurs ont estimé l'exposition aux campagnes de lutte antitabac et de promotion des substituts nicotiniques à l'aide de l'indicateur de pression publicitaire (gross rating points : GRPs) dans les 3,4 à 6,7 à 9 et 10 à 12 mois avant le démarrage du suivi d'un panel de 3037 fumeurs australiens pendant la période 2002-2008. L'utilisation du modèle GEE (generalized estimating equations) a permis de rapporter l'intensité et le moment de l'exposition publicitaire de chaque source à la probabilité de faire une tentative d'arrêt dans les 3 mois précédant le suivi. Les résultats indiquent que les campagnes antitabac dans la période de trois mois avant de suivi, étaient associées à une plus forte probabilité de faire une tentative d'arrêt, mais pas dans les périodes antérieures. Chaque augmentation de 1 000 GRP par trimestre était associée à une augmentation de 11% des tentatives d'arrêt du tabac [odds ratio (OR)=1,11, intervalle de confiance à 95% (IC) 1.3 à 1.19, P=0,009) ]. La publicité pour les substituts nicotiniques ne s'est pas révélée associée aux tentatives d'arrêt. Les auteurs concluent que la campagne antitabac soulignant les effets néfastes graves du tabagisme est associé à court terme à une augmentation de la probabilité que les fumeurs fassent une tentative d'arrêt. Des cycles répétés de plus forte intensité dans les campagnes antitabac sont nécessaires pour maintenir des niveaux élevés de tentatives d'arrêt.
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