Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS pq9CER0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : C'est en leur enseignant les règles de sécurité que les parents d'enfants fréquentant l'école primaire essaient en général de modérer les risques qu'ils se blessent, mais peu d'études se sont penchées sur la nature de cet enseignement. Nous avons voulu déterminer si les règles de sécurité des mères variaient selon le type de blessure (chutes, empoisonnements, brûlures et coupures) et étudier la nature de leurs stratégies d'enseignement et l'efficacité des règles pour modérer la propension des enfants à prendre des risques dans un lieu semé de dangers "artificiels" correspondant aux règles. Méthode : Les mères se sont prêtées à un entretien sur les règles de sécurité, et le comportement de leurs enfants a été observé discrètement dans une situation de "dangers artificiels" correspondant aux chutes, aux empoisonnements, aux brûlures et aux coupures. Résultats : Les mères avaient beaucoup moins de règles sur les risques de chute que pour les autres types de blessures, et les règles liées aux chutes étaient très précises plutôt que d'enseigner des principes généraux permettant d'évaluer les risques de tomber. Pour tous les types de blessures sauf les chutes, les enfants ont interagi avec un moins grand nombre de "dangers" contre lesquels il existait des règles. Conclusion : Les règles peuvent avoir un effet préventif qui modère les interactions des enfants avec les dangers lorsqu'ils sont seuls, mais cela semble varier selon le type de règles enseignées. Etant donné que les chutes accidentelles sont l'une des principales causes d'hospitalisation pour blessures chez les enfants, et que les parents n'insistent pas sur la prévention des chutes autant que sur les autres types de blessures, il faudrait faire des efforts pour encourager les parents à modifier leurs approches de prévention afin de les axer davantage sur ce risque de blessure en particulier.
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