Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 78R0xF99. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Il s'agit d'examiner la manière dont les médecins omnipraticiens de cabinet privé concrétisent la notion de responsabilité populationnelle instaurée par le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec en 2004. A partir de là, les impacts de ces façons de faire sur le fonctionnement de la première ligne de soins dans la région urbaine de Québec sont considérés. Méthode : Une approche exploratoire de nature qualitative a été adoptée et 18 entrevues semi-dirigées auprès des médecins de cabinet privé, des gestionnaires et des intervenants des centres de santé et de services sociaux (CSSS) ont été réalisées. Une analyse thématique de contenu a été effectuée à partir du cadre de St-Pierre et al. qui s'appuie sur la théorie de la structuration de Giddens. Résultats : Parce que ni la population à desservir, ni la responsabilité sous-jacente ne font consensus entre les médecins et les acteurs des CSSS, les communications, l'offre de services et la manière de gérer les ressources conditionnent l'opérationnalisation d'une responsabilité populationnelle variable et qui doit être négociée. Discussion : Dans ces négociations, parce que ce sont les médecins qui sont sollicités par les autres partenaires, la mise en oeuvre de la responsabilité populationnelle semble être une occasion de développer une première ligne orientée sur les considérations médicales.
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