Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC hR0xfL0o. Diffusion soumise à autorisation]. Cet article retrace l'évolution des publics étudiants de la FOPES (Faculté ouverte de politique économique et sociale) depuis sa création, en terme de militance et de protestation sociale. La métaphore de la voix-voice guide le questionnement et les observations. En 1974, les étudiants étaient surtout des représentants de mouvements syndicaux, portant un discours cohérent qu'ils tentaient d'étayer par la formation. Aujourd'hui, l'éclatement du tissu social lié à l'évolution des conduites de travail, la précarité des emplois et les effets insécurisants des réalités économiques, sociales et politiques, entraînent une fragilisation des identités individuelles dont les adultes étudiants de la FOPES sont eux-mêmes parfois les victimes. Etre "voice" (Hirschmann) n'est donc pas simple ; la formation fopesienne s'imbibe des problématiques portées par ses étudiants et semble vraiment les renforcer dans leurs possibilités de se faire entendre comme acteurs, voix de mouvements sociaux ou d'actions collectives émergentes, habiles à promouvoir une protestation génératrice de changement (Résumé éditeur).
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