Résumé :
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Il est difficile, sinon impossible, de marquer une date, même une époque historique, d'apparition d'enseignement du droit médical. A qui s'y aventurerait, on répondrait que ce fut de tout temps : que dès que Maimonide ou plus antiquement Hippocrate professèrent leurs préceptes de morale médicale, cet enseignement y était inclus a minima ; que lorsque Verdier publia ses livres, ils présentaient un mélange de droit médical et, dans le langage d'aujourd'hui, de médecine légale. Ecrire un traité, rédiger des principes, c'est une façon élémentaire d'enseigner ; ou de mettre au net, de synthétiser, tout un enseignement oral antérieur
Mais on sent bien qu'en partant de ce banal constat l'on peut parcourir l'histoire de la discipline, sous son nom proclamé "droit médical". Le droit médical n'est pas une discipline fondamentale au sens où l'on peut présenter le droit civil ou le droit administratif. Ceci n'empêche pas de reconnaître des raisons théoriques et pratiques de l'enseigner, après assimilation des disciplines premières. Sauf erreur, il semble que deux raisons s'offrent à l'esprit : a) Une connaissance juridique de l'homme, b) Une synthèse de connaissances juridiques.
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