Titre : | La "semaine de 4 jours chez Volkswagen : un scénario original de sortie de crise ? (1995) |
Auteurs : | J. THOEMMES ; A. LABIT |
Type de document : | Article |
Dans : | Travail et emploi (n° 64, 1995/03) |
Pagination : | 5-22 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Travail ; Aménagement temps travail ; Industrie automobile ; Salaire ; Entreprise ; Syndicat ; Convention collective ; Réduction temps travail ; Licenciement ; Chômage ; Crise économique ; Allemagne |
Résumé : | Dans la métallurgie allemande les organisations syndicales et patronales ont négocié pendant 16 ans pour réduire la durée hebdomadaire du travail de 40 h. à 36 h. (94). Au moment où l'on pensait que ce processus lent et conflictuel arrivait à sa fin il change rapidement de nature avec la négociation de la semaine de quatre jours chez Volkswagen. En effet fin 1993 le constructeur d'automobile allemand Volkswagen réduit avec l'accord des instances syndicales la durée conventionnelle du travail de 36 h. à 28,8 h. par semaine. Devant la perspective de 30000 licenciements la direction de et le syndicat IG Metall se sont entendus sur une solution de réduction du temps de travail concernant l'ensemble du personnel et seulement partiellement compensée du point de vue salarial. La "solution Volkswagen" qui a surpris par son originalité et la vitesse avec laquelle elle a été négociée pose un certain nombre de questions. Est-elle le résultat d'un rapport de force modifié entre entreprise et syndicat : IG Metall semble renoncer pour la première fois à l'un de ses combats les plus porteurs la réduction du temps de travail sans perte de salaire ? Ou compte tenu de la grave crise que connaît le secteur automobile doit-on interpréter l'accord comme une force du modèle allemand de régulation sociale ? Ce type d'accord pourrait-il alors être exporté dans d'autres entreprises ou secteur d'activité dans d'autres pays ? Quelle est la cohé. (.........). |