Résumé :
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La science positive que la médecine moderne applique fragmente le regard sur le monde. La littérature en restaure l'harmonie perdue. Telle est l'ambition de ce colloque sur le corps souffrant entre littérature et médecine dont les interventions riches et multiples sont arbitrairement divisées en trois parties : les Ecrivains médecins, le Rapport médical et existentiel au monde, et la Souffrance créatrice. La littérature double et prolonge l'expérience. Grâce à elle, l'histoire du plus misérable des clochards prend sens et valeur. Raison suffisante pour l'enseigner aussi en faculté de médecine. Tel est sans doute le désir profond et la justification de ce colloque : démontrer une fois encore que si la médecine a sa place contre la faillite du corps, sa vérité est très relative au regard de la complexité humaine dont la littérature témoigne. (R.A.).
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