Résumé :
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Jusqu'à tout récemment, la plupart des formules de calcul des prestations de retraite retenues par les régimes de sécurité sociale se ressemblaient. Il s'agissait pour l'essentiel de formules à prestations définies qui étaient soit généreuses, soit plutôt chiches, alors que les formules à cotisations définies étaient exclusivement utilisées par les régimes de retraite privés et complémentaires et par certains fonds de prévoyance nationaux. Puis est apparu le modèle d'épargne obligatoire instauré d'abord au Chili, ensuite dans d'autres pays d'Amérique latine. Au début des années quatre-vingt-dix, les experts de la sécurité sociale suédoise ont mis au point un régime fictif à cotisations définies (national defined-contributions, NDC). Il s'agit de cotisations de retraite individuelles versées à l'assurance sociale qui sont converties en une épargne fictive lors de l'arrivée de l'intéressé à l'âge de la retraite, après quoi c'est la formule des cotisations définies qui est suivie. Le présent article se propose de déterminer dans quelle mesure cette approche est réellement novatrice.
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