Résumé :
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Cet article analyse la relation entre les résultats des études épidémiologiques de la mortalité due à la pollution de l'air et les indicateurs d'impact qui peuvent être utiles pour informer les décideurs de la politique environnementale. Il montre que 1) le nombre de décès attribuables n'est pas pertinent pour la pollution de l'air, tandis que la perte d'espérance de vie (PEV) est un bon indicateur de l'impact ; 2) les études à court terme habituelles mesurent seulement le nombre de décès attribuables aux effets aigus de la pollution, sans aucune information sur la PEV ; 3) les études à long terme de cohorte mesurent un changement de la mortalité par tranche d'âge attribuable à la totalité des effets de la pollution (aigus et chroniques), ce qui permet le calcul de la PEV mais pas du nombre de décès. Finalement, utilisant les études épidémiologiques les plus récentes et les plus fiables, la PEV pour la mortalité des adultes et la mortalité infantile a été calculée.
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