Résumé :
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Pour le meilleur ou pour le pire, la mondialisation est devenue un fait. La chute du communisme à l'Est a marqué symboliquement l'avènement de ce nouveau monde au moment où les marchés financiers et les nouvelles technologies entraient dans une nouvelle dimension et où le temps et l'espace se contractaient. Peut-on pour autant parler d'un seul monde ? L'affirmation mérite d'être pesée à deux fois. Comme l'explique Kenneth Waltz dans The National Interest, la mondialisation économique n'était pas moindre dans la décennie précédant la guerre de 1914. Déjà, certains croyaient que l'extension transnationale de la main invisible du marché allait écarter définitivement le poing de la guerre. La revanche de la politique fut cruelle. Les mouvements hostiles à la mondialisation, spectaculairement apparus à Seattle et à Prague, et dont Die Weltwoche explique la statégie, sont-ils eux aussi le signe que la politique ne cède pas facilement le terrain ?
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