Résumé :
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La construction d'une Europe économique et monétaire a été fortement accélérée depuis quinze ans. Elle a été marquée en 1985 par l'Acte unique, en 1992 par le Marché unique, et en 1999 par la création de l'euro. Les traités de Maastricht et d'Amsterdam ont mis en place des institutions nouvelles, dont la Banque centrale européenne est la plus notable. Parmi les procédures prévues pour assurer le fonctionnement de ces institutions, la statistique a pris une importance plus grande. Certes, un "Office statistique des communautés européennes" (rebaptisé plus tard "Eurostat") existait depuis la création de la "Communauté européenne du charbon et de l'acier" (CECA) au début des années 1950... Toutefois, il est apparu que, aussi utile que soit ce travail impulsé par Eurostat, il ne suffisait pas à assurer une bonne connaissance mutuelle des divers instituts. C'est pourquoi il a semblé nécessaire d'établir, dans la mesure du possible, des contacts directs entre eux, soit à travers des opérations bilatérales portant sur des domaines précis, soit en cherchant à appréhender, de façon plus globale, les spécificités des systèmes statistiques de nos partenaires. C'est dans cette perspective que des études ont été menées à propos de l'Allemagne, de l'Italie, des Pays Bas et du Royaume-Uni. Pour chacun des quatre pays, sont ici présentés, d'une part une analyse d'ensemble du système statistique, d'autre part une opération ou un évènement particuliers.
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