Résumé :
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[BDSP. Notice produite par NOSOBASE 0VYuHR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Quelque 200 virus pathogènes humains sont déjà connus et des virus supplémentaires sont découverts régulièrement. Des liens sont aussi établis entre des virus et des maladies avec des étiologies et des états considérés jusqu'à maintenant comme non infectieux. Beaucoup d'infections virales peuvent aussi causer des atteintes organiques à distance de l'épisode infectieux ou chronique avec des impacts supplémentaires considérables sur les systèmes de santé. Non seulement ces virus causent des infections dans la population, mais beaucoup sont des pathogènes nosocomiaux significatifs. L'immunosuppression plus fréquente causée par le sida, les thérapies de cancer et les transplantations augmentent les effectifs du réservoir de personnes avec une réceptivité plus accrue envers les virus. Des facteurs démographiques et sociaux, tels que l'augmentation de l'espérance de vie, l'évolution des styles de vie et des voyages plus fréquents et rapides, augmentent l'impact des virus sur la santé humaine. Malgré tout cela, il n'y a pas de découverte récente en matière de vaccins et de chimiothérapie contre de tels pathogènes. De plus, les affirmations quant à l'activité anti-virale de nombreux désinfectants commerciaux sont douteuses à cause de méthode de tests inappropriées. Cela oblige à revoir les stratégies préventives et la recherche afin de mieux comprendre la propagation par l'environnement des virus et la mise en place de mesures sophistiquées de maîtrise des infections. Dans ce contexte, des microbicides plus sûrs et plus faibles sont développés pour décontaminer les mains, les appareils médicaux à usages multiples et les surfaces de l'environnement. Des efforts continus et des collaborations internationales doivent continuer dans ce domaine pour réussir à réduire les impacts des infections virales sur l'économie et sur la santé. (R.A.).
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