Résumé :
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La prochaine réforme hospitalière annoncée pour cet automne- hiver 2008-2009, intervient dans un contexte de diminution de financement de la protection sociale et du désengagement de l'Etat de la solution des questions sanitaires et médico-sociales. Le président de la République Nicolas Sarkosy, a annoncé dans son discours de Bordeaux du 16 octobre 2007, que les hôpitaux devaient retrouver leur équilibre financier en 2012 et, en conséquence, il a demandé à une commission présidée par le sénateur Gérard Larcher, de préparer des propositions de réforme pour atteindre cet objectif. Cette commission a remis son rapport le 10 avril 2008. Ce rapport désormais connu sous le nom de son promoteur Gérard Larcher, ouvre des perspectives importantes, qui rejoignent pour l'essentiel les recommandations de la commission présidée par M. Jacques Attali, dont le contenu fut remis au président de la République le 23 mars 2008. Tous ses rapports on identifié les principales causes de dysfonctionnements des hôpitaux sans cependant en énoncer la hiérarchie. Par exemple pour le rapport Larcher, la cause première des difficultés du système hospitalier vient du défaut de coordination des soins prodigués, tant à l'intérieur des établissements qu'entre eux. Cette continuité de la prise en charge semble, pour les pouvoirs publics, la raison essentielle de l'augmentation des coûts plus que proportionnelle à l'accroissement du PIB. Certes, la mission Larcher met en exergue comme difficulté majeure de l'hôpital public ses "rigidités" de fonctionnement et propose en conséquence de rénover sa gouvernance. Explications.
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