Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST sE60R0x0. Diffusion soumise à autorisation]. Les troubles respiratoires du sommeil regroupent le ronflement, la résistance des voies aériennes supérieures, les apnées et les hypopnées du sommeil et représentent une pathologie-frontière entre plusieurs disciplines (la neurologie, la pneumologie, la cardiologie, l'oto-rhino-laryngologie, etc.). L'élément commun entre ces entités est une augmentation anormale de la résistance des voies aériennes supérieures pendant le sommeil : au mieux, cette augmentation accelère la vitesse de l'air, déclenchant des vibrations des parois du pharynx (ronflement), au pire elle aboutit à un bloquage complet de la voie aérienne (apnée obstructive). Le syndrome d'apnées du sommeil (SAS) est présent chez 4% des hommes et 2% des femmes dans la population générale. Les facteurs de risque sont l'âge (>50 ans), le sexe masculin, un excès de poids, la présence de symptômes respiratoires, une consommation excessive de tabac et d'alcool, la prise de médicaments hypnotiques... Le ronflement est nettement plus fréquent que les apnées du sommeil (50% ou plus de la population masculine au delà de 50 ans) ; la plupart des ronfleurs ne presentent pas d'apnées (ronfleurs "simples"). La fin de l'apnée se fait par un micro-réveil ; cette fragmentation du sommeil explique la somnolence diurne excessive. A son tour, la somnolence est responsable d'un grand nombre d'accidents (de la circulation, du travail, domestiques...) constatés chez les malades avec SAS. (...)
|