Résumé :
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Nous donnons ici la deuxième partie du texte de Jean-Luc Martinot consacre à l'apport de cette technique dans le domaine de la neurophysiologie. Ce texte légèrement modifié pour s'adapter à notre Revue est paru dans le journal Médecine Thérapeutique, vol. 2, n°8,1996. Au début du siècle, la neurophysiologie des activités mentales associait une région cérébrale donnée à une fonction précise. Si je vois une personne que je connais, par exemple, la perception de sa forme et de ses couleurs (fonction sensorielle élémentaire ou primaire) implique l'activation d'aires visuelles (primaires) du cortex occipital relativement localisées ; mais les perceptions plus complexe (fonctions intégrées supérieures) comme l'expression qu'elle peut avoir (joie ou tristesse), les sentiments qu'elle inspire, les souvenirs qu'elle évoque, vont impliquer l'activation d'aires cérébrales "associatives" dispersées sur des surfaces plus large, la perception "intègre" alors l'activation simultanée de plusieurs régions du cerveau, plus ou moins distante l'une de l'autre. Ces processus sont probablement au coeur de la compréhension des mécanismes de dysfonctionnement des les schizophrénies. Ces psychoses dites dissociatives pourraient alors se concevoir essentiellement comme un désordre des relations s'établissant entre plusieurs régions cérébrales. L'imagerie cérébrale fonctionnelle est l'outil de recherche de choix pour observer cette connectivité comme on le lira dans cet article donné ci-dessous.
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