Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 0Op4uR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Les troubles du comportement alimentaire ont été évalués pour leur fréquence, leurs facteurs associés et leur évolution dans une cohorte de 330 adultes infectés par le VIH participant à un essai thérapeutique à Abidjan (Côte d'Ivoire). Après six mois de suivi, une anorexie était signalée par 28% des patients interrogés, une dysphagie par 9% et une aversion vis-à-vis de certains aliments par 28%. En analyse multivariée après ajustement sur l'activité professionnelle, les femmes (Odds Ratio (OR)=2,0 [Intervalle de confiance à 95% : 1,2-3,5]) et les patients ayant moins de 200 lymphocytes CD4+/mm3 (OR=1,8 [1,0-3,0]) étaient les plus à risque de notifier une anorexie. La dysphagie était plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (OR=2,9 [1,2-7,4]), et l'aversion vis-à-vis de certains aliments plus fréquente chez les patients ayant moins de 200 lymphocytes CD4+/mm3 que chez ceux en ayant plus (OR=1,9 [1,2-3,1]). L'analyse de l'évolution de la proportion de patients notifiant ces troubles a montré une tendance à la diminution des cas d'anorexie et de dysphagie au cours du suivi, tandis que les patients rapportant une aversion vis-à-vis de certains aliments tendaient à être plus nombreux. Les facteurs associés à l'évolution de la présence des troubles alimentaires entre la visite du 6e mois et celle du 12e mois étaient le sexe, le niveau de lymphocytes CD4+et la prise de cotrimoxazole qui était le médicament évalué dans cet essai. (...)
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