Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST WZQUPR0x. Diffusion soumise à autorisation]. La question de l'information sur les médicaments psychotropes se situe dans le cadre d'un vaste mouvement actuel tendant à promouvoir, sur le plan social, éthique et juridique, l'exigence d'information des patients par les médecins. Si le principe de l'information du patient paraît a priori largement justifié, son application n'est pas sans soulever certaines difficultés, qui sont de deux ordres : certaines tiennent à l'altération des capacités de compréhension de certains patients, d'autres aux nuisances de certaines informations. Les principales difficultés concernant l'information sur les médicaments psychotropes appartiennent à ces deux registres : de nombreux patients révèlent, du fait de leur pathologie, une capacité limitée d'être informés ; pour la plupart des praticiens, la possibilité de survenue de certains effets indésirables graves, tels que les dyskinésies tardives dues aux neuroleptiques, paraît difficile à annoncer à des patients présumés vulnérables. Comme dans d'autres domaines, une bonne information sur les médicaments psychotropes se doit d'être aussi large que les capacités d'entendement du patient le permettent. Si l'information orale, seule à même de s'adapter à chaque cas particulier, doit être privilégiée, l'utilisation d'un document écrit n'est pas sans avantages, notamment lorsqu'il permet au patient de l'utiliser comme support à ses interrogations.
|