Résumé :
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Cette étude décrit le profil de la demande médicale préventive et curative, des migrants berbères et marocains arabes chez les médecins de famille belge. 560 patients marocains d'origine ethnique connue, consultant un médecin de famille pour un nouvel épisode morbide ou un acte préventif, on été inclus dans l'étude. Il y a 131 hommes, 213 femmes berbères ; ainsi que 86 hommes et 90 femmes arabes. En comparaison avec les Arabes, les berbères parlent moins couramment la langue du pays hôte, ils sont pour la plupart originaires d'un milieu rural et cantonnent leurs femmes aux tâches ménagères ; celles-ci on une parité plus élevée. Des différences importantes dans la demande curative et préventive sont observées : les Berbères ont une demande de soins préventifs au niveau primaire, secondaire et tertiaire plus élevée que les arabes, et consultent plus souvent des guérisseurs. Des conflits sociaux avec les institutions belges apparaissent être à l'origine d'une importante demande curative des Berbères. Le facteur ethnique ainsi que le degré d'acculturation sont associés à ces différences de demande de soins. Considérer les maghrébins en tant que groupe ethnique unique laisse donc passer inaperçues d'importantes différences. L'appartenance ethnique devrait être prise en compte dans la planification et l'organisation pratique de soins des migrants maghrébins, dans l'assistance médicale même dans l'éducation sanitaire et dans la formation du personnel de santé.
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