Résumé :
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Le patient en état végétatif persistant reste un être humain : sa respiration est spontanée, ses fonctions vitales sont stables, simplement il est incapable de communiquer. Il n'est pas inerte, bien au contraire ! Ce qui pose des problèmes de conscience. Généralement volontaire, le personnel soignant est en première ligne, après la famille bien sûr, pour ressentir les besoins d'un patient en EVP. Il lui assure les soins nécessaires tout en sachant le caractère irréversible de la situation (même si la personne aujourd'hui ne peut l'affirmer avec certitude). Sur le plan physique, la prise en charge d'un patient en EVP est difficile, sans contrepartie valorisante. La toilette ne se fait pas dans des conditions idéales, et le soignant est gêné par les contractures et les nombreuses rétractions (heureusement, l'expérience permet d'avoir des gestes adaptés). Il en est de même pour les manipulations et l'habillage.
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