Résumé :
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Les traitements judiciaires de la maltraitance familiale sont de plus en plus fréquents de nos jours. L'intervention de la justice et la protection de l'enfant correcte et durable surtout, l'absence de laxisme judiciaire et éducatif avec la famille maltraitante, conditionnent la mise en place et le maintient d'un cadre éducatif et thérapeutique valable. Les succès éducatifs et les succès thérapeutiques de pathologies souvent graves sont liés à l'attention continue des intervenants autour de la famille maltraitante et des enfants maltraités. Malheureusement, dans un grand nombre de cas, cette protection ne se met pas correctement en place parce qu'un manque de preuves somatiques chez l'enfant et d'aveux parentaux viennent annuler la démarche judiciaire de protection. Tout se passe alors comme si les révélations d'abus sexuels ou de violences de la part de l'enfant ne pouvait suffire à obtenir sa protection. Cette protection peut s'interrompre du fait de l'influence perverse de la famille maltraitante sur les intervenants, du fait de l'incompétence de certains acteurs autour de la famille maltraitante, de leurs attaques perverses des soins ou bien encore de leurs rivalités envieuses. Il est donc très difficile, ne nous le cachons pas, de mettre en place et de maintenir cette protection qui est pourtant le meilleur garant d'un cadre de travail psychique avec l'enfant et sa famille maltraitante.
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