Résumé :
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La baignade dans les eaux naturelles présente des risques accidentels mais aussi infectieux notamment des risques de contracter une gastro-entérite par ingestion d'eau de mer contaminée par les eaux usées. Dans cette logique, les indicateurs recherchés pour qualifier les eaux de baignade sont des indicateurs fécaux. Mais ces indicateurs prédisent mal le risque associé à la présence de certains pathogènes plus résistants qu'eux, notamment les virus. Une alternative consiste à rechercher des virus parasites des bactéries fécales ou bactériophages d'origine fécale, non pathogène pour l'homme, mais dont la cinétique de disparition en milieu naturel serait proche de celle des entérovirus pris pour référence. Cette étude a pour objectif d'évaluer l'intérêt d'une partie de ces nouveaux indicateurs en termes environnementaux et sanitaires. Elle se place délibérément du point de vue de l'hygiéniste et des autorités sanitaires susceptibles de manier en routine ces paramètres dans le futur. Dans ce cadre soixante prélèvements ont été réalisés en Seine-Maritime et dans le Var. Les indicateurs étudiés sont E. Coli, les entérocoques, les coliphages somatiques, les phages ARN F-spécifiques et les entérovirus. Les moyens mis en oeuvre pour ces prélèvements sont ceux qui servent habituellement au contrôle de routine de la qualité des eaux de baignade. (adapté du texte).
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