Résumé :
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La coqueluche ne fait plus partie, depuis 1986, de la liste des maladies à déclaration obligatoire. Un réseau "sentinelle" hospitalier pédiatrique (RENACOQ) a été mis en place depuis avril 1996, suite aux résultats d'une première enquête réalisée en 1993-94, ayant montré que cet outil de surveillance était adapté à la fois à cette nouvelle situation épidémiologique et aux conditions du diagnostic en France. En effet, bien qu'elle se soit améliorée, la confirmation microbiologique de la coqueluche reste difficile, toujours essentiellement pratiquée dans les laboratoires hospitaliers. Les résultats de la 3e année de surveillance sont présentés et comparés à ceux des années précédentes. Les résultats de cette surveillance justifient le développement progressif de politiques de rappel (s) dans l'ensemble des pays européens. La France est actuellement le 1er pays qui pratique un rappel chez les adolescents. RENACOQ permet d'en mesurer l'impact, indirectement par l'effet sur la morbidité par coqueluche des nourrissons, et plus directement par le suivi de sa transmission. Le rôle décroissant des enfants dans la contamination des nourrissons conforte la politique vaccinale choisie, et le choix d'un rappel à l'adolescence dont il faut améliorer et suivre la mise en oeuvre. (adapté du texte).
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